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A TRAVERS LA MÉMOIRE DE SANTOS-DUMONT, BOIS D’ARCY HONORE LE DÉVELOPPEMENT DE L’AVIATION

Bois d’Arcy (Yvelines) a été, entre 1905 et 1911, un lieu d’essais en vol et d’industrialisation des avions d’Alberto Santos-Dumont, inventeur Franco-Brésilien et pionnier de l’aéronautique. La ville a d’ailleurs érigé en 2016 un buste à sa mémoire à l’angle des rues Jean-Jaurès et Santos-Dumont. Bois d’Arcy figure parmi les lieux historiques du développement de l’aviation et entend bien aujourd’hui le faire savoir.

Grâce à une nouvelle association, Les Ailes Arcysiennes, cette vocation aéronautique va fédérer les passionnés autour de trois axes principaux : un musée, une place au sein de « Paris berceau de l’aviation » et sensibiliser les jeunes à travers le brevet d’initiation d’aéronautique (BIA).

« Échanger, partager, vibrer, faire aboutir sa passion et participer soi-même au projet de l’association c’est mettre tout en oeuvre pour la création d’un musée régional célébrant la prouesse du célèbre avionneur et pilote Santos Dumont qui en 1907 industrialisera sa Demoiselle symbole de notre logo au coeur de notre ville », les responsables des Ailes Arcysiennes, dont Michel Conte, son président, proposent aux passionnés une hélice à six pales:

•  Une plateforme de rencontre d’échange, de partage dédiée aux « aéro-enthousiastes » en vue de, sur le plan local, créer un musée dédié aux exploits de Santos Dumont à Bois d’Arcy, contribuer à la construction d’une réplique grandeur nature de la Demoiselle de Santos Dumont et/ou de bustes de pilotes célèbres sur les rond-points populaires de la ville de Bois d’Arcy. Créer un parcours pédestre en ville avec bornes explicatives des lieux patrimoniaux aéronautiques,

  • Sur le plan régional, s’engager à permettre l’inscription de Bois d’Arcy dans le programme « Paris berceau de l’aviation » au patrimoine mondial de l’UNESCO, encouragé par la région Ile-de-France.
  • Sur le plan national, collaborer à la création d’une fondation des ailes du Patrimoine pour le rayonnement des villes au passé, présent et futur aéronautique, et en devenir le centre névralgique.
  • Sur le plan académique, faire de la pédagogie dans les écoles arcysiennes, dans un premier temps, sur le patrimoine aéronautique local et encourager les jeunes à passer le BIA (brevet initiation aéronautique).
  • Sur le plan collaboratif et associatif, partager un savoir-faire et/ou une connaissance aéronautique auprès des adhérents autour d’un atelier vivant par la mise en commun des souvenirs de la ville en vue de créer le livre Bleu Ciel des Arcysiens volants !
  • Sur le plan convivial et le partage des ressources de chaque membre, participer à une rencontre régulière autour d’une collation avec un thème renouvelé dans le cadre décontracté d’un laboratoire d’idées (think tank).

Une superbe idée à suivre avec attention…

Web : www.lesailesarcysiennes.org

Mail: les ailesarcysiennes@gmail.com

Facebook : https://www.facebook.com/lesailesarcysiennes

Twitter: https://www.twitter.com/Ailesarcysienne

Le prix Phénix de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI) au Moynet 360-6 « Jupiter » d’Espace Air Passion, à Angers

À l’occasion de la remise du Grand Prix du Patrimoine, le lundi 19 octobre 2020, à l’Aéro-club de France à Paris, Espace Air Passion a reçu officiellement le prix international « Phénix » de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI) pour la restauration et la remise en vol du bimoteur push-pull  Moynet 360-6 « Jupiter ».

 Le nouveau premier vol  de l’avion avait eu lieu à Angers Loire Aéroport à l’été 2018 au terme d’une quinzaine d’années de restauration. Celle-ci a été menée par une équipe de mécaniciens qualifiés et bénévoles, grâce au soutien de la Fondation du Patrimoine, l’association AIRitage (Patrimoine Aérospatiale, Matra, Airbus), du mécénat d’entreprises et de donateurs privés.

Un avion unique

Ce bimoteur push-pull, conçu par l’ancien pilote de chasse et homme politique français André Moynet, est donc le seul avion de ce type encore existant. Cet appareil est le deuxième prototype. Motorisé par deux moteurs Lycoming de 290 ch, il avait effectué son premier vol le 23 mai 1965. Bimoteur certifié, il n’est malheureusement jamais entré en production, et a été confié à l’association, Espace Air Passion/GPPA (Groupement de Préservation du Patrimoine Aéronautique).

En 2017, Espace Air Passion recevait le Grand Prix du Patrimoine aéronautique « Coupe GIFAS* et Aéro-club de France » pour la restauration de cet avion M 360-6 Jupiter. Créé en 1981 et implanté depuis septembre 2000 sur la plate-forme d’Angers Loire Aéroport, Espace Air Passion s’enorgueillit d’être un musée vivant qui expose sur 3 500 m² des avions, des planeurs ayant marqué l’histoire de l’aviation, certains très rares, voire uniques au monde. Premier centre de documentation sur l’aviation légère en Europe, il s’inscrit en pôle international sur lequel s’appuient différents services de l’administration et de nombreux collectionneurs, chercheurs, journalistes, modélistes ou étudiants. En 2020, Espace Air Passion a reçu le nouveau label « Atelier du Patrimoine Aéronautique Vivant ».

(*GIFAS : Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales.)

Lors de la remise du Prix Phénix, de gauche à droite : Max Armanet, président de la commission patrimoine de l’Aéro-Club de France, Jean-Pierre Lambin et Christian Ravel d’Espace Air Passion et Catherine Maunoury, présidente de l’Aéro-Club de France.

RÊVE D’ICARE A LA FERTÉ-ALAIS

RÊVE D’ICARE À LA FERTÉ-ALAIS

De Louis Mouillard… à Georges Payre

Par Michelle Mousset-Payre

Michelle Mousset-Payre a débuté le vol à voile dans les années 1950, à La Ferté-Alais, haut lieu aéronautique de la Région Parisienne. La jeune fille qui attendait avec impatience ses 21 ans pour devenir pilote, a trouvé là un monde à part dans lequel voler devient vite une raison de vivre.

Avec un style limpide où l’humour côtoie la passion, l’anecdote et parfois le drame, l’auteure nous emmène à travers une époque révolue du vol à voile. Souvent les vols finissent « aux vaches » avec démontages épiques et accueil dans les fermes, mais dans une ambiance joyeuse et un esprit de pionnier… Le matériel de l’aéro-club reflète encore la pénurie de l’après-guerre et les planeurs en bois et toile aux formes anguleuses ont des performances modestes, même si de nouvelles machines aux formes plus arrondies annoncent l’époque des vols de performances.

Michelle Mousset-Payre y rencontre son futur mari, Georges Payre, ingénieur des Arts et Métiers où il est professeur, et créateur du planeur AM-56. Le projet aéronautique se transforme rapidement en projet de vie familial. Le destin ne lui donnera cependant pas l’occasion de se développer malgré une belle réussite technique…

Format 16 x 24 cm, 136 pages, Illustrations et photos couleurs et noir et blanc.

18,00 €  (21,00 € PORT COMPRIS)

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Vieilles Plumes n°28: le planeur SG-38

La revue annuelle de la commission historique de la Fédération Française de Vol en Planeur (FFVP) est disponible. Le n° 28 de cette belle collection est entièrement consacrée à un dossier sur le planeur allemand SG-38, cheval de bataille de la formation des pilotes d’avant-guerre en Allemagne.

Si ce planeur intéresse particulièrement l’histoire du vol à voile français, c’est en raison de l’arrivée d’environ 180 planeurs de ce type en France après la Libération. Exemplaire « récupérés » par les troupes françaises d’occupation outre-Rhin, il a permis de relancer l’activité du vol à voile en France, malgré ses performances plus que modestes.

Le n° 28 de Vieilles Plumes apporte une liste précise des appareils « importés », descriptif du SG-38, affectations dans les clubs, ainsi que de nombreuses photos et des témoignages. Les exemplaires restaurés et préservés sont également traités avec précision.

25,00 € + 3,00 € de port.

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Nos dernières créations

 

Nos deux dernières créations, éditées par la mission Mémoire de l’Aviation civile de la DGAC, ont porté sur deux ouvrages passionnants qui apportent leur contribution à l’histoire aéronautique de notre pays.

« L’information aéronautique à ciel ouvert » retrace le chemin parcouru dans le domaine de l’édition des cartes et NOTAM destinés à la sécurité des aviateurs, des origines jusqu’à 2010.

Des cartes routières des débuts aux cartes aéronautiques d’aujourd’hui, le livre (collectif) sous la direction de Pascal Sénard, de la Direction de la navigation aérienne, évoque les négociations internationales, les techniques mises en oeuvre, l’arrivée de l’informatique et du numérique dans l’information des pilotes.

Largement illustré, il est un bon outil pour comprendre et mieux apprécié le travail du Service de l’Information aéronautique, du contrôle aérien et de tout l’environnement impliqué dans cette dimension un peu ignorée de l’aviation.

« Voler ou ne pas voler… Telle est la question », de Jean-Marie Klinka.

Ingénieur aéronautique, Jean-Marie Klinka est le « père » des CAP 20, CAP 20L, CAP 230, 231 et 232. Dans un premier temps, il avait évoqué quelques-uns de ses souvenirs dans un ouvrage aujourd’hui publié dans une version plus importante, illustrée de nombreuses photos et documents et complétée par la seconde partie de sa carrière (qui manquait dans la première version).

Après de nombreuses années passées sur la planche à dessin, sa maîtrise du logiciel CATIA le conduit à concevoir, entièrement en CAO, un avion composite, l’Oryx, optimisé pour le vol en croisière rapide.

Ses cultures « bois » et « composites » lui permettront de dévelop- per, en 1988, à l’ENSICA, une technologie «bois-carbone» qui a fait ses preuves récemment avec le CAP 10BK. Une partie non négligeable de sa carrière a été consacrée à l’enseignement dans les écoles d’ingénieurs, ENSICA et Sup’Aéro et ESEM… En 2002, il rejoint la grande maison, la DGAC, pour se consacrer à la certification des avions légers. Il consigne ici quelques souvenirs, interviewé par Jean-Christian Bouhours.

LES AILES TRAGIQUES DES SCHNEIDER, PRIX CHARLES DOLLFUS 2019

Notre ouvrage « Les ailes tragiques des Schneider » a été récompensé récemment par le Prix Charles Dollfus 2019, décerné par l’Aéro-Club de France.

Fidèle à une tradition remontant à 1936, la Commission Histoire, Arts et Lettres de l’Aéro-Club de France décerne chaque année «plusieurs prix et diplômes aux meilleures œuvres littéraires récentes ayant un rapport culturel avec l’aviation».

Ainsi, le Grand Prix littéraire récompense «un auteur pour un ouvrage aéronautique ou spatial présentant d’indéniables qualités littéraires». Le Prix de l’AeCF récompense «un auteur pour un ouvrage mettant en avant la culture aéronautique ou spatiale». Le Prix Charles Dollfus récompense un auteur pour un ouvrage historique. Le Prix Alphonse Malfanti récompense un auteur pour un beau livre. Le diplôme de l’AeCF récompense un auteur pour un ouvrage technique. Ces prix sont sponsorisés par Air France, ADP, Bell & Ross, la DGAC, Socatec et Dimatex.

Après un diplôme, reçu en 2017, pour la monographie du Rallye (Rallye, le dernier des Morane, Bleu Ciel diffusion), nous avons eu la fierté d’être de nouveau apprécié par le jury de la commission Histoire, Arts et Lettres, présidé par Jean-François Feuillette. Un grand merci pour cet honneur.

Le Prix Charles Dollfus nous a été remis par Catherine Maunoury, présidente de l’AéCF, Odile Chérel, cheffe de cabinet du directeur général de l’Aviation civile, Philippe Lacroute, président de la commission, Jean-François Feuillette, président du jury, en présence de Mme Dominique Schneider, écrivaine et nièce d’Henri-Paul, Jean et Françoise Schneider, dont les vies sont évoquées dans l’ouvrage.

 

Le palmarès des prix littéraires 2019 de l’Aéro-Club de France:

– Grand Prix littéraire : « Roissy », de Tiffany Tavernier (Ed. Sabine Wespieser, 2018).
– Prix de l’Aéro-Club de France : « Pilotes de combat », de Nicolas Mingasson (Ed. Les Belles Lettres, 2018).
– Prix Charles Dollfus : « Les Ailes tragiques des Schneider », par Roger Gaborieau (Ed. Bleu Ciel, 2018).
– Prix Malfanti : « Aéroport Charles de Gaulle », par Julien Scavini (Ed. ETAI, 2018).
– Diplômes de l’AeCF : « René Fonck », par Damien Accoulon (Ed. Privat, 2018), « Le Serment de Piana », de François Suchel (Ed. Paulsen, 2018) et « Les Ailes de l’Humanitaire », de Stéphane Dugast & Zeppelin (Ed. de La Martinière, 2018).

Vieilles Plumes n° 27: Championnat du Monde 1978 et Rhönbussard

Le Championnat du Monde de Vol à Voile de 1978, à Châteauroux, reste dans l’esprit des vélivoles français comme une grande réussite. Son organisation, son site et une belle météo en ont fait un des mondiaux qui ont marqué l’histoire du vol à voile.

L’équipe de France composée de Jacques Rantet et François-Louis Henry en classe Libre, de Michel Reculé et Michel Mercier, en classe Standard, s’est même offert deux places de podium le jour de la remise des prix.

Vieilles plumes n° 27, la revue de la Commission historique de la Fédération Française de Vol en Planeur, retrace dans son dossier principal, cette belle aventure pour les volontaires qui firent fonctionner la lourde mais efficace machine sportive.

A travers le récit de Michel Battarel, journaliste à Aviasport à l’époque et témoin direct de cet événement, le lecteur est plongé dans la compétition : les vols, la préparation, les briefings, les anecdotes qui ont émaillé ce Championnat du Monde. Chacun y tint un rôle important, encadré par la jeune Fédération Française de Vol à Voile, devenue cette année Fédération Française de Vol en Planeur.

La seconde partie de ce numéro est consacré à l’étude des DFS 33 Rhönbussard français. Le planeur allemand, concurrents des productions françaises d’avant-guerre, a participé à la relance du vol à voile en France après la Libération. Comme bon nombre d’autres modèles, quelques exemplaires ont été saisis par les libérateurs pour être utilisés dans les clubs dépourvu de matériel à la suite du conflit. L’auteur, Christian Ravel, nous raconte aussi la préservation du dernier modèle de Rhönbussard en France, à l’Espace Air Passion d’Angers.

Format 21 x 29, 7 cm. 80 pages. Couverture souple.

25,00 € + port

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